Un procès pour l'ignominie : l'histoire insoutenable de Gisèle
Aujourd’hui débute un procès d’une horreur inimaginable. Gisèle, droguée par son propre mari et livrée à des inconnus pendant 9 longues années, a été violée sous soumission chimique par des hommes "ordinaires" : des pères de famille, des hommes de toutes catégories sociales et de tous âges.
51 accusés comparaissent devant la cour criminelle du Vaucluse pour viols aggravés. Mais près de 30 autres agresseurs restent toujours en fuite.
Ces hommes, dénués de scrupules et de conscience, ont osé demander à son mari :« Tu l’as bien fait tester ? Elle est clean ? »Ils ont considéré le consentement du mari comme un feu vert à leur propre crime.
C’est l’horreur absolue.
Un combat pour la vérité et la justice
Soutien total à Caroline Darian, la fille de Gisèle, témoin clé et autrice de "Et j’ai cessé de t’appeler papa" (Éditions JC Lattès). Fondatrice de l’association "Ne m’endors pas", elle porte haut la voix des victimes.
Admiration pour Gisèle, qui a choisi que ce procès ne se tienne pas à huis clos, pour que l’illusion de la normalité ne permette plus jamais de réduire les victimes au silence.
Mention spéciale à Sandrine Josso, porte-parole de Caroline pour ce procès unique en son genre, témoignant d’un crime d’une ampleur sans précédent.
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