"J'ai laissé quelques instants Timothée à la maison avec son papa, je l’ai retrouvé à l'hôpital dans un état de très grande souffrance. Pour la 1ère fois on me parle du Bébé secoué. Après 5 jours d'hospitalisation, Timothée va décéder dans mes bras."
Chaque année en France, 500 nourrissons sont victimes de cette forme de maltraitance grave. La majorité des bébés secoués sont âgés de moins de 6 mois, avec une prévalence entre 2 et 4 mois.
Le syndrome du bébé secoué est une violence souvent invisible, mais aux conséquences dévastatrices : lésions cérébrales, handicaps à vie, et dans certains cas, la mort.
Briser les idées reçues :
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas un acte isolé d’un adulte sous pression. En moyenne, un bébé secoué l’a été 10 fois avant que les faits ne soient découverts. Il s’agit donc d’une violence volontaire et répétée qui met gravement en danger la vie de l’enfant.
Secouer un bébé n’est jamais une solution. C’est toujours une violence inacceptable.
La protection des enfants est une responsabilité collective. Agissons pour prévenir ces actes et sensibiliser à leurs conséquences.
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