Le procès de Mazan : un silence politique inquiétant
Face à l’ampleur et à la gravité des faits révélés lors du procès de Mazan, le manque de réactions politiques est troublant. Pourtant, ce procès doit marquer un tournant : il est impératif qu’un "après Mazan" voit le jour, avec une volonté politique forte pour lutter contre les violences sexuelles et sexistes.
Des mesures indispensables et urgentes :
🔹 Renforcer les sensibilisations et formations
Former spécifiquement les forces de l’ordre, les magistrats et les professionnels de santé pour mieux comprendre, identifier et traiter les violences sexuelles et sexistes.
Intégrer un questionnement systématique lors des consultations médicales, même en l’absence de signes d’alerte, pour détecter les violences subies.
🔹 Éducation à la vie affective et sexuelle : un déploiement urgentDepuis 2001, la loi prévoit trois séances annuelles dans les collèges et lycées, mais leur mise en œuvre reste largement insuffisante : moins de 15 % des élèves en bénéficient.
Il est temps de rendre ces séances obligatoires, effectives et généralisées.
Un parallèle nécessaire avec la lutte contre les violences conjugales :
Tout comme les moyens déployés pour lutter contre les violences conjugales, il est urgent d’investir dans des actions concrètes et durables pour mettre fin aux violences sexuelles et sexistes.
Les attentes sont claires : des actions politiques fortes et des engagements concrets pour protéger les victimes et prévenir ces violences.
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