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Lutter contre la pornocriminalité

Dernière mise à jour : 15 déc. 2023


Lutter contre la pedocriminalité


En France, 2 300 000 mineurs en moyenne chaque mois regardent des contenus pornographiques, influençant la perception des garçons sur les violences.

42 % d’entre eux pensent que les filles apprécient les violences sexuelles. 

Sur les dizaines de millions de contenus en ligne, 90 % des contenus pornographiques, présentent des actes non simulés de violences physiques, sexuelles ou verbales envers les femmes.




Après un an et demi de travail, le haut conseil a l’égalité, publie un rapport d’envergure, sur les violences faites aux femmes dans l’industrie pornographique. Ce rapport dresse un constat sans appel. 


Dans ces millions de vidéos en ligne, les femmes sont caricaturées des pires stéréotypes sexistes et racistes, sont humiliées, objectifiées, déshumanisées, violentées, torturées. 

Elles subissent des traitements contraires à la dignité humaine et à la loi française.   Dans ces contenus, les femmes sont réelles, les actes sexuels et de violences sont réels, la souffrance est réelle, souvent parfaitement visible et érotisée.




En France, 14 millions de personnes adultes se sont rendus au moins une fois sur un site pornographique. 3, 8 millions s’y rendent quotidiennement. 75 % sont des hommes.  Là où il ne s’agit plus de questionner, mais d’interdire, c’est sur la question des mineurs qui, en toute liberté et sans contrainte, subissent ces images qui leur sont présentées comme une sexualité, fun, cool, une activité récréative sans conséquence. 

Cette exposition des mineurs à la pornographie, s’est massifié et intervient de plus en plus tôt : 46 % des jeunes y accèdent, 27 % d’entre eux disent en consommer régulièrement. 


Ils expérimentent ces images à partir de 10 ans pour les garçons, parfois involontairement dans leur foyer, ou sur internet, parfois forcés. 

À partir de 13 ans, leur consommation devient régulière. Quant aux garçons de 16 ans, leur consommation mensuelle rejoints ou dépasse celle des hommes majeurs, comme si tout cela était une normalité.




Alors, allons-nous encore longtemps accepter que toute une nouvelle génération se construise avec ces références sexuelles. Le porno, ce n’est pas un objet de plaisanterie. La pornographie doit sortir de la zone de non-droit dans laquelle elle évolue. C’est la mise en danger de toute une génération d’adolescents




Co-fondatrice du MLF, philosophe, écrivaine, et militante féministe française


Pour lire le rapport du HCE sur la pornocriminalité 





ITW avec Sylvie Pierre Brossolette – Présidente du HCE





Synthèse 



L’intégralité de l’ITW 






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