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𝗣𝗘𝗗𝗢𝗖𝗥𝗜𝗠𝗜𝗡𝗔𝗟𝗜𝗧𝗘 : 𝗨𝗡 𝗥𝗘𝗩𝗘𝗟𝗔𝗧𝗘𝗨𝗥 𝗚𝗟𝗔𝗖𝗔𝗡𝗧 𝗔𝗨 𝗖𝗢𝗘𝗨𝗥 𝗗𝗘 𝗡𝗢𝗦 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗜𝗧𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡𝗦

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    Admin Odela
  • il y a 1 jour
  • 2 min de lecture
𝗣𝗘𝗗𝗢𝗖𝗥𝗜𝗠𝗜𝗡𝗔𝗟𝗜𝗧𝗘 : 𝗨𝗡 𝗥𝗘𝗩𝗘𝗟𝗔𝗧𝗘𝗨𝗥 𝗚𝗟𝗔𝗖𝗔𝗡𝗧 𝗔𝗨 𝗖𝗢𝗘𝗨𝗥 𝗗𝗘 𝗡𝗢𝗦 𝗜𝗡𝗦𝗧𝗜𝗧𝗨𝗧𝗜𝗢𝗡𝗦

PROTÉGER LES ENFANTS NE DEVRAIT PAS ÊTRE UNE OPTION


Depuis le 1er octobre 2025, un nouveau dispositif impose à tous les acteurs de la petite enfance et de la protection de l’enfance, qu’ils soient salariés ou bénévoles, de fournir une « attestation d’honorabilité ».Ce document garantit que la personne concernée ne figure ni au casier judiciaire ni au FIJAIS, le fichier national des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes.


👉 L’objectif est simple et vital : empêcher toute personne condamnée pour violences sexuelles de travailler au contact des enfants.


Mais les premiers chiffres sont glaçants :


🔹 342 000 attestations délivrées en une année.

🔺 1 733 personnes déjà en poste identifiées comme auteurs d’infractions sexuelles.


Oui, près de 2 000 individus censés protéger les plus vulnérables œuvraient à leurs côtés, parfois condamnés pour des faits aussi graves que la détention d’images pédopornographiques — un délit souvent lié à des passages à l’acte.


Comment une telle dérive a-t-elle pu durer des années ?


🔺 Parce que les contrôles étaient facultatifs, non automatiques.

🔺 Parce que certains services, débordés ou en sous-effectif, recrutaient sans vérification, plaçant ainsi des prédateurs en situation d’autorité auprès d’enfants.


➡️ Aujourd’hui, la loi prévoit enfin un licenciement immédiat pour toute personne identifiée.

➡️ Et dès 2026, le dispositif sera étendu aux candidats à l’adoption ainsi qu’aux professionnels du handicap et du grand âge.


Ce progrès était nécessaire. Mais il expose surtout une faille systémique vertigineuse : pendant des années, des milliers d’enfants ont été confiés à des adultes déjà condamnés pour violences sexuelles.


Un scandale moral, administratif et institutionnel.


Accepter la présence de 1 733 prédateurs dans nos structures d’accueil, c’est avouer l’échec collectif de notre devoir de protection.


La pédocriminalité ne rôde pas à la marge — elle s’est infiltrée dans nos écoles, nos associations, nos institutions.


Chez FEMMES AVEC…, nous portons une conviction claire :👉 Aucun enfant ne devrait jamais être exposé à un agresseur déjà connu de la justice.


Alerter, dénoncer, agir : c’est le cœur de notre mission.Le courage politique, c’est de transformer ce constat en tolérance zéro.

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