Sommes-nous enfin en train d’avancer dans la lutte contre la pornographie violente ?
- Admin Odela
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- 7 nov.
- 2 min de lecture

Le Royaume-Uni vient de franchir une étape décisive : les vidéos pornographiques montrant des actes d’étranglement ou d’étouffement seront désormais interdites. Une décision qui réaffirme une vérité trop longtemps ignorée : ces violences filmées n’ont rien à voir avec la liberté sexuelle, elles relèvent d’une culture de la brutalité.
La pornographie a contribué à banaliser l’étranglement comme pratique « normale », en particulier chez les plus jeunes.Un rapport indépendant, publié en février, alertait déjà sur la prolifération de ces images en ligne, nourrissant une vision du désir mêlée de domination et de confusion.
Désormais, la législation britannique proscrit la possession, la diffusion et la publication de tout contenu pornographique mettant en scène l’étranglement ou l’étouffement.Les plateformes devront supprimer ces vidéos sous peine de sanctions, tandis que les victimes disposeront de trois ans (au lieu de six mois auparavant) pour signaler les faits à la justice.
« La misogynie en ligne a des répercussions dramatiques dans la vie réelle », a rappelé Alex Davie-Jones, secrétaire d’État chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes.Liz Kendall, ministre de la Technologie, a ajouté : « Ceux qui encouragent ces pratiques nourrissent une culture de la violence qui n’a pas sa place dans notre société. »
Autre mesure récente : depuis l’été, le Royaume-Uni oblige les sites pornographiques à vérifier l’âge de leurs utilisateurs, afin d’empêcher l’accès des mineurs — alors qu’on estime qu’environ 500 000 enfants de 8 à 14 ans ont déjà été exposés à ce type de contenus.
📍 Une société se définit aussi par ce qu’elle choisit de ne plus tolérer.
Reste une question fondamentale :👉 Quand la France aura-t-elle, à son tour, le courage politique d’agir ?
Chez FEMMES AVEC…, nous sommes convaincues qu’informer, c’est déjà résister. Continuons à questionner, à dénoncer et à refuser la banalisation des violences sexuelles.
Le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes s’engage, lui aussi, à combattre toutes les formes de violences sexistes et sexuelles, y compris celles véhiculées par la pornographie.
🔗 À lire : Rapport complet ici




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