IL EST URGENT DE NOMMER LE CRIME POUR CE QU’IL EST

Le contrôle coercitif n’est pas un simple conflit conjugal.

C’est un système d’emprise, de harcèlement, de surveillance, un processus invisible mais ravageur qui appauvrit, isole, épuise – et tue.

👉 En 2023, 1196 femmes ont été victimes de féminicide ou de tentative de féminicide.

👉 9 enfants tués.

👉 114 enfants rendus orphelins.

Cette violence insidieuse, stratégique, persistante, souvent invisible aux yeux de la justice, précède les pires drames. Elle détruit des vies. Elle nie des libertés fondamentales.

Le 24 janvier dernier, l’Assemblée nationale a franchi un pas historique en adoptant la proposition de loi visant à renforcer la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, portée par Aurore Bergé, qui érige enfin le contrôle coercitif en délit, grâce à un amendement déposé par la députée Sandrine JOSSO.

🟡 Le 3 avril, c’est au tour du Sénat de se prononcer. 

Femmes avec... est signataire de la tribune publiée dans Le Monde, aux côtés de nombreuses personnalités, pour demander au législateur d’incriminer le contrôle coercitif comme infraction autonome.

🔴 L’enjeu est clair : maintenir une infraction autonome, qui reconnaisse pleinement la réalité des violences psychologiques, du harcèlement domestique, de l’appropriation des enfants, de la manipulation judiciaire..

L’accepter pleinement, ce serait protéger réellement les femmes, les enfants et reconnaître enfin le crime contre la liberté qu’est le contrôle coercitif.

La tribune : https://lnkd.in/d7WmN4CK